- Dates de représentation 17/10/2015 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Les idiotes
- Artistes invité·e·s Sarah Cassenti, Hélène Defilippi
- Participants Maya Arbel
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance 24h de la pArformance
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Contexte
Œuvre présentée à l’occasion des 24h de la pArformance, et dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
À propos des 24h de la pArformance : Quand un artiste rencontre un autre artiste, qu’est-ce qu’ils se racontent ? C’est l’un des enjeux de cette expérience collective que propose cet événement : découvrir des correspondances entre les différents participants, produire des télescopages. Pas de programme préalable, quelque chose qui se construit au fur et à mesure. À cette occasion, Le Générateur demande à une quinzaine d’artistes qui lui sont familiers d’inviter un artiste avec qui ils se sentent des affinités : l’action de l’un obligeant l’autre à se déplacer. Une invitation à sortir de soi.
À l’occasion des 24h de la pArformance, Sarah Cassenti a invité Hélène Defilippi pour leur duo Les Idiotes qu’elle définissent ainsi :
« Présence, matérialité du corps la plus crue, la plus nue qui s’objective en acte et se concrétise comme forme. Les idiotes marchent dans les rues de Paris, grimpent sur les roches, traversent Naples. Leur traversée est fulgurante. Vos lèvres vous brûlent : qui sont-elles ? Le Duo-Du-elle de deux femmes artistes, humaines et brillantes. Chez Les idiotes, deux corps de femme se séparent pour mieux se rencontrer. Avec nos Nö-guitares transparentes, nos déplacements, notre danse, nous sommes deux figures irrévérencieuses.»
- Sarah Cassenti et Hélène Defilippi.
Les idiotes, habillées avec des collants à résilles, des talons aiguilles, en sous-vêtements ou seins nus, dansent avec énergie sous les yeux du public qui les entoure.
Sur une bande sonore du fils de Dan Graham avec des morceaux emblématiques (Sonic Youth, Marylin Manson notamment), les idiotes dansent avec joie et force dans l’espace du Générateur.
Derrière elles, une vidéo est projetée. On y voit des archives de Dan Graham en alternance avec des images de ThunderBird, des animations des années 50-60 figurant des poupées américaines qui ressemble physiquement aux deux performeuses Sarah Cassenti et Hélène Defilippi.
Leurs danses échevelées, va donner peu à peu au public l’envie de les imiter et de ressentir cette joie. Il se met alors à danser, à sauter comme dans un concert punk-rock.
À la fin de la performance, un duo de spectateurs s’est même mis doucement à danser une sorte de valse et à traverser l’espace qu’elles avaient ouvert avec leur Nö-action.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2