- Dates de représentation 17/10/2014 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Les idiotes
- Artistes invité·e·s Sarah Cassenti, Hélène Defilippi
- Évènement(s) cadre(s) Les Salons de [ frasq ] Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre des Salons de [ frasq ], du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Les Salons de [ frasq ] ont été créés en écho au festival [ frasq ], rencontre annuelle de la performance organisé par le Générateur, où un temps d’échanges est proposé par Anne Dreyfus, Carole Halimi, Did Heros, Cyril Jarton, David Noir, Alberto Sorbelli, Sarah Venturi et leurs invités.
Un état d’esprit commun sous-tend ces salons : l’envie d’instaurer un moment favorable à la circulation des idées sur la création artistique actuelle, une invitation à venir dialoguer sur les pratiques de la performance. Les Salons de [ frasq ], ce sont 8 heures ouvertes à la parole et aux contributions en tout genre (littéraire, culinaire, philosophique, performative et autres …) apportées par chacun (artistes, participants et public confondus) dans le but d’enrichir nos réflexions sur l’art.
Lorsque Les idiotes se promènent dans les rues de Paris, ça ne passe jamais inaperçu ! Leur traversée reste toujours fulgurante. Une question vous brûle les lèvres : qui sont-elles? Il s’agit d’un Duo-Duel de femmes artistes, humaines et brillantes.
Avec leurs nö-guitares sur un Truck Jaune transformé en scène roulante, conduit par le sculpteur Jacques Rieu, les deux figures irrévencieuses, Sarah Cassenti et Hélène Defilippi déploient une folle énergie.
De leur Nö-Action résulte une présence où la matérialité du corps la plus crue, s’objective en acte et se concrétise comme forme. De ce plaisir d’être ensemble, surgit une action à la fois simple et spectaculaire.
Les spectateur·rices sont debout au fond de la salle ou assis·es en demi-cercle autour d’une table basse, en mode table ronde. Sur le mur est projeté une vidéo des deux artistes.
À l’arrière d’un camion pick-up, elles traversent à grande vitesse une ville, et jouent avec des guitares en plexiglas dans une joie et allégresse non feintes.
Un lien direct s’établit entre cette scène filmée et l’entrée des deux femmes, Sarah Cassenti et Hélène Defilippi : celles-ci ne cessent de rire ou de se sourire. Une grande complicité visiblement les unit. Habillées de vêtements noirs élégants, elles traversent et arpentent la salle ; leurs regards ne se quittent jamais. En miroir, elles ne cessent de se sourire et de rire avec légèreté. Leur désinvolture et la visible joie de leur dialogue créent un contraste avec l’ambiance sérieuse de la salle dans laquelle elles sont.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2