- Dates de représentation 16/10/2015 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Mathieu Sanchez, Sébastien Maillet
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance Biennale Némo
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Œuvre présentée dans le cadre de la Biennale internationale des arts numériques Némo qui oscille entre performance, musique, science, technologies et arts visuels.
Le Pendule de Mara interroge la place du sommeil, du rêve et du cauchemar dans notre société et dans notre être. C’est une zone interlope floue dans laquelle un individu danse au cœur d’une insomnie, ou converse avec ses rêves et ses cauchemars.
Des coups mats, graves, répétés à intervalle long et régulier retentissent dans la caisse de résonance géante que forme l’espace du Générateur. Ces sons scandent l’obscurité dans laquelle les spectateurs pénètrent, leur regard s’y habituant peu à peu.
Trois formes émergent sur la scène, dans un clair obscur vacillant. Au centre, un lit chargé au-dessous de son sommier de formes organiques, pendantes, vaguement anthropomorphes, semble attendre leur dormeur. A droite, Sébastien Maillet, derrière sa console diffuse des échantillons enregistrés préalablement et interprète en direct au violon la bande-son du film « vivant » qui va se jouer durant 50 minutes. A gauche, une table d’opération est le théâtre de manipulations d’objets menées par Mathieu Sanchez. Il s’affaire à construire et déconstruire une micro-scénographie, retransmise en direct par un vidéo-projecteur, derrière tous les éléments du décor, recouvrant la totalité du mur, complétant ainsi l’immersion du spectateur.
Les saynètes et les sons se succèdent. La vidéo projetée - images toujours en noir et blanc - révèle le mouvement abstrait, mystérieux, que produit la combinaison entre les manipulations de matériaux gluants, d’encre, de poussière, de limaille, d’aimants, de soldats de plomb, de poupées, du souffle, et la caméra (jeu sur le cadrage, la focale, la mise au point).
- Nombre d’œuvres dans le fonds 4
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2