- Dates de représentation 09/10/2016 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Tsuneko Taniuchi
- Participants Stan Briche, Léonard Cadillat, Eugénie Dal Molin, Richard Dumy, Jeanne Jougleux, Hélène Laporte-Bisquit, Mickael Martins, Yolanda Mija, Héléna Sampaio van Riemsdÿk, Léa Surya Diouf, Lilit Vardanyan, May Watanabe, Jisoo Yoo, Kay Zevallos Villegas
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
En partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy (ENSAPC).
Avec ses Micro-événements, Tsuneko Taniuchi questionne son statut de « femme- artiste-étrangère ». Elle y expérimente ses capacités de résistance corporelle : confrontation psychologique, confession personnelle et exploration des zones d’intimité.
Avec la collaboration d’une dizaine de jeunes artistes qu’elle réunit pour l’occasion, Tsuneko Taniuchi montre ce qui se passe dans son atelier avec une série d’actions dévoilant les étapes qui précédent son travail : écrits, drawing, make up, répétitions, costumes, accessoires.
Tsuneko Taniuchi impose une relation sensible au spectateur, comme pour expérimenter la plasticité de la performance et repenser la créativité artistique contemporaine.
Comme dans son propre studio Tsuneko Taniuchi présente et décrit au public l’élaboration d’une pièce. On la voit diriger quatorze étudiant·es qui réalisent une pièce en sept temps.
Lors du premier chapitre, trois étudiant·es rejouent une scène de Mystère Train, réalisé par Jim Jarmush et célèbrent la multiplicité des langues. Le deuxième chapitre est consacré au récit de “micro-événements” antérieurs, réalisés par l’artiste et réactivés par les étudiant·es. Au cours du troisième mouvement, les performeur·ses mettent en scène des manifestations chorégraphiées, avec des panneaux portant des slogans tels que « My body is my home », « Bodies that matter », « The fight can be won », « L’eau est irradiée », « Freedom is a constant struggle ». Le chapitre quatre donne corps au témoignage de Akram Khan à travers un dialogue entre deux performeurs. Ils mettent en avant l’idée que la seule frontière réelle est celle imposée par le corps. La pièce connaît son apogée au chapitre cinq, il s’agit d’un canon à huit voix déclamé par les comédien·nes, chacun·e dans leur langue d’origine. Le chapitre six contraste avec ce chant cacophonique : seule Tsuneko Taniuchi parle, elle lit à voix haute le texte Trilogy There Is No Home sur une musique électronique aux tonalités graves. Le chapitre final s’achève sur une chorégraphie, comme en apesanteur, sur la musique de David Bowie, Space Oddity.
Chacune des étapes de cette performance célèbre la richesse induite dans nos différences.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 7