“D’un monde à l’autre, de la veille au sommeil.
Prélude.
En solitude, quel chemin emprunter pour arriver au sommeil ? Quel dialogue s’installe avec soi ? Soi – seul – face à ses multiples ? Quels fantômes rencontrer sur cette route ? Par qui, par quoi être visité ?
S’il est enfin possible de s’endormir, de dormir :
Fugue.
De quoi le lit est-il la scène ? Que reste-t-il du prélude dans le sommeil ? Si le dormeur est créateur de son propre rêve, en est-il l’acteur ? En est-il le spectateur ? Que voir, que prendre chez l’endormi ?” - Thomas Laroppe

Un lit défait est posé au milieu de la salle sous un halo de lumière. Le performeur dort. Il décline ensuite différentes actions en relation avec le lit. On le découvre vêtu d’une grenouillère « ours ». Il s’assoit sur le bord du lit, se redresse, se met debout en t-shirt. Il s’allonge à nouveau dans le lit mais cette fois complètement nu. Tout au long de la performance, Il décrit les états qu’il éprouve à l’orée de son sommeil et notamment la solitude. La performance s’achève quand une personne du public vient l’aider à s’endormir, l’embrasse.