“ C’est de l’art. Ce n’est pas de l’art. C’est de l’art. Ce n’est pas de l’art.
Un appel désespéré à des collaborateurs aléatoires, une présence absurde avec des matériaux connus et usés : un texte, une perruque, un bout de chair nu, de la terre à se rouler dedans… Vous les connaissez déjà et vous en avez marre. Je suis le jukebox de la performance. Choisissez une action et je la réalise. C’est contextuel. C’est du vrai. C’est honnête. “ - Anna Ten

Après avoir poussé un long cri, Anna Ten s’installe dans un carré tracé au scotch blanc. Elle dévide un sac de terre sur le sol, se roule dedans et l’étale dans le carré. Puis, elle se maquille avec du rouge à lèvres très rouge et se met une perruque aux longs cheveux roux sur la tête. Elle reste quelques minutes immobile et se met à mâchonner quelque chose. Elle se défait de la perruque et s’inscrit des signes sur le bras. Elle relève sa robe et se met de la poudre et du rouge à lèvre sur la poitrine. Après avoir joué avec des petits morceaux de scotch, elle déclare un texte autour de l’idée qu’« avoir une idée, ce n’est pas de l’ordre de la communication » et elle essaie de définir le terme de communication. Les spectateur·rices sont invité·es à venir lire des citations sur un pupitre. Anna Ten s’assoit par terre et se met à chanter. Elle se déshabille entièrement et une alarme sonne. Les différentes actions d’Anna Ten sont autant de formes possibles que peut prendre la communication et la performance entre en résonance avec le texte qu’elle déclame.