- Dates de représentation 17/05/2018 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Sarah Trouche, Wynn Holmes, Compagnie Winter Story in the Wild Jungle
- Participants Harmony DL, Sorna Nonaa Ndoye, Lola Mino, Virginie Mrz, Emma Lacambra, June Mc Grane, Malva Van Dark
« Strike » en anglais signifie alternativement et par ordre de fréquence : grève, frappe, coup, attaque, découverte, battement ou affichage.
La performance « womaniste » que propose l’artiste Sarah Trouche, avec la complicité chorégraphique de Wynn Holmes, et textuelle de l’auteure Émilie Notéris, revisite l’histoire de l’art en proposant un défilé, « SCROLL », d’actions artistiques réalisées par des femmes de 1913 à nos jours.
Le « womanisme » est un terme inventé par l’écrivaine et militante du Black Feminism Alice Walker, pour souligner la contribution de toutes les femmes à la société, ne se réduisant pas à l’unique apport des femmes blanches de la première vague : « Une womaniste est à une féministe ce que le violet est au lavande. » La couleur violette est celle qui, retenue pour sa teinte, s’exprime ici dans le corps du texte, manifesté sous forme de banderoles.
Une femme nue, couverte de rose de la tête aux pieds souffle dans un tube de fer. Elle est entourée d’un cadre de cellophane face au public. Sur la musique de Goldilox, cinq femmes vêtues de blouses de différents tons violets arrachent le cadre. La femme nue s’installe derrière elles sur un piédestal et déclame un manifeste de libération de la femme, dont le texte est rédigé par Emilie Notéris. Les performeuses évoluent entre des murets recouverts de poudre colorée (violette, rose, verte…) où sont inscrits des slogans tels que « je voudrais parler de force » ou « hate and fear ». Tour à tour, les danseuses lancent des bombes de poudre colorée, se déshabillent, hissent leurs vêtements ou se hissent elles-mêmes sur des barres de pole dance. Puis, elles se saisissent de chaussures à talons hauts et font tomber les murets. Suite à une série de portés entre les danseuses et sur les barres, l’une des danseuses se hisse tout en haut de la barre centrale et jette des tracts roses, issus du manifeste, sur le public. Les danseuses engagent alors une marche autour de l’espace de représentation et invitent le public à les rejoindre et à reformer une sorte de manifestation. La performance s’achève lorsque les danseuses réunies autour la barre centrale se recouvrent de leur blouse et sont aspergées de poudre blanche.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 17/05/2017
- Nombre d’œuvres dans le fonds 4
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2
- Nombre d’œuvres dans le fonds 2