- Dates de représentation 04/10/2014 (Le Générateur), 26/10/2014 (Le Générateur), 03/10/2015 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Biño Sauitzvy
- Participants Gustavo Anduiza, Fany Combrou, Manon David, Léa Fagnou, Nadine Grinberg, Julien Lopes, Anissa Mohamed, Sayuri Nakamura, Sophie Paladines, Léandre Ruiz
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2006.
En 2015, la performance a été présentée dans le cadre de l’oeuvre d’Alberto Sorbelli, “Atteindre le Bal Rêvé”.
Inspirés du Tir de Niki de Saint-Phalle et des sculptures d’Une Minute d’Erwin Wurm, le performeur-chorégraphe Biño Sauitzvy et ses étudiants, réalisent des actions collectives sous forme de saynètes figées ou en mouvement, construites ou improvisées.
Telles des sculptures vivantes, elles modifient l’espace du Générateur ainsi que celui du public.
4 et 26, octobre 2014
Des sculptures de corps apparaissent et se déplacent à des rythmes différents dans l’espace du Générateur. Elles se jouent de l’architecture du lieu et des multiples propositions et performances émises dans la soirée. Ces sculptures vivantes sont statiques ou mobiles mais toujours «respirantes». Par ici, un solo où Biño Sauitzvy, à la verticale, repose immobile contre un mur la tête en bas. Plus loin, une femme apparait à l’horizontale en s’appuyant contre le mur sur un balais. Par-là, on découvre un duel dos contre dos ; l’un debout porte sa partenaire qui a la tête en bas et l’autre duel se déplace, relié ensemble par une bande de tissu.
Les corps s’enlacent et s’encastrent les uns dans les autres avec fluidité, créant l’illusion d’un corps unique. Ils sont si bien ancrés dans le contexte, qu’il arrive qu’on les oublie, jusqu’à la surprise et l’étonnement.
3, octobre 2015
Au centre de la salle, le public entoure et suit les interprètes de cette performance collective. Disséminé·es dans l’espace, ils interviennent à des rythmes différents et forment chacun·e à leur tour des sculptures vivantes. Par deux ou par trois, les corps s’assemblent, s’accrochent et créent ainsi l’illusion d’un corps unique. Par ici, un solo où Biño Sauitzvy, à la verticale, repose immobile contre un mur la tête en bas. Plus loin, une femme apparait à l’horizontale en s’appuyant contre le mur sur un balais. Par-là, on découvre un duel dos contre dos ; l’un debout porte sa partenaire qui a la tête en bas et l’autre duel se déplace, relié ensemble par une bande de tissu. Pour clôturer la performance, plusieurs interprètes s’assoient sur le sol et s’emboîtent corps contre corps de manière à former un tout. Il·elles avancent en rythme en se balançant, encastré·es les un·es aux autres tel un animal rampant.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 04/10/2014
- Nombre d’œuvres dans le fonds 23