- Dates de représentation 06/10/2018 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Biño Sauitzvy
- Artistes invité·e·s Magali Gaudou, Armando Grant, Lika Guillemot, Antony Hickling, Thomas Laroppe, Julie Mondor, Gaetan Vettier
- Musique Loki Starfish
- Participants Gregers Andreas Kroksleiven-Hansen, Alessandro Brizio, Patricia Canellis-Flesjø, Florent Chevalier, Tova Ekenberg, Karmenlara Ely, Jay Fiskerstand, Ragni Halle, Livia Hiselius, Théo Lavanant, Lorette Sauvet, Naja Schonemann, Jakob Schnak Krog, Nina Tind Jensen, Eline Waldeland, Nino Wassmer, Laurane Wüthrich, Eun Yong, Simon Zeller
- Évènement(s) cadre(s) Nuit Blanche Paris Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre de l’évènement Nuit Blanche et dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
“Dans cet espace-temps intermédiaire entre le jour et la nuit, entre ce changement de perception, de couleur, d’état, la nuit peut devenir blanche, et le jour noir. Dans cette traversée, nous partageons le rêve à travers différentes disciplines artistiques dont la performance, le théâtre, le cirque, les arts plastiques, la musique. Le rêve nocturne, certes, mais aussi celui dit éveillé, dans l’état de veille, pour libérer une énergie qui tend à créer l’événement. “
- Biño Sauitzvy
Mise en scène par le comédien performer, chorégraphe et chercheur Biño Sauitzvy, cette performance collective d’une durée de six heures en continuum, met en mouvement des artistes complices et 25 étudiants/jeunes artistes issus du cirque de la danse et du théâtre.
Sans titre, Biño Sauitzvy et Thomas Laroppe
Cette performance d’une durée de quelques minutes commence par l’arrivée d’un homme, Thomas Laroppe, vêtu d’une chemise blanche ouverte, d’un pantalon noir et d’un bonnet de piscine. Posté sous un halo de lumière blanche, il s’immobilise, dos aux spectateurs, et se met à déclamer un texte sur le thème de la mort de façon solennelle. Lorsqu’il prononce la phrase « c’est une ventouse posée sur l’âme », un second performeur, Biño Suaitzvy, arrive avec un bol d’eau et plusieurs ventouses rouges avec des manches en bois. Pendant que le premier performer continue à déclamer son texte, il lui colle les ventouses dans le dos et sur sa tête.
Sur tout le long de la soirée, Thomas Laroppe fera de petites interventions qui viendront lier les autres performances et/ou actions, tel un M.Loyal.
Biño Sauitzvy a fait travailler les élèves de l’Académie Fratellini et de la NTA sur la notion de réalité et de fiction, en rapport à leurs propres histoires.
Sans titre, apprentis de l’Académie Fratellini
La performance se décline en plusieurs temps. Pour commencer l’une des étudiantes est allongée, entourée de coussins. Elle répond simultanément à des injonctions souvent contradictoires ou de registres différents, de deux de ses camarades. Exemple : « Rapproche les coussins » et « Tu es sur une plage ». Deux autres participants proposent une chorégraphie où ils sont chacun sujet et/ou objet de cette danse. Tour à tour ils mènent la danse ou ils se laissent porter par elle. Dans un autre endroit, un danseur évolue sur le sol habillé en survêtement, dans lequel est caché un gilet fait de bouteilles en plastique. Dès qu’il esquisse un mouvement, toutes les bouteilles crissent. Derrière lui, un autre performer mime une personne qui bronze sur une plage. Ailleurs encore, un performer se verse une bouteille d’eau sur le corps et mime une nageuse à même le sol. Enfin, d’autres interprètes réalisent une série de mouvements symétriques : il·elles soulèvent leur partenaire, il·elles les posent sur leur épaule et lorsque ceux·celles-ci veulent partir, ils se débattent mais les autres les en empêchent.
Sans titre, étudiants de la NTA (Norwegian Theater Academy)
La performance du groupe des étudiants du Théâtre National de Norvège se compose de plusieurs courts numéros. L’action commence avec un des élèves qui cache certains de ses membres dans son large pull et mime ensuite leur réapparition avec force de mimiques drolatiques. Une de ses camarades l’attrape avec des baguettes et le fait sortir de la scène. Puis, tous les étudiants se regroupent contre un mur et avancent devant eux, à la façon de funambules, proches en permanence du déséquilibre et de la chute. Il·elles s’allongent sur le sol et bondissent vers le haut pour revenir à leur position couchée. Il·elles se relèvent, se dirigent en se tirant les cheveux, imitent des papillons avec leur bras, montent sur le dos de leurs camarades de façon à former un corps unique avec le haut du corps de l’un et les jambes de l’autre. Il·elles forment des pyramides de corps, évoluent dans l’espace la tête cachée par leur t-shirt (les mains par terre, debout ou à genoux). L’un d’entre eux·elles déclame un texte et une performeuse y réagit en dansant de façon dramatique. À plusieurs reprises, il·elles forment des chaînes de portés, soit allongé·es par terre, avec leurs bras et leurs jambes tendus, soit assi·ses en chaise contre le mur. Enfin, il·elles se déshabillent et se costument avec une profusion d’accessoires et de vêtements improbables jusqu’à ce que même leurs visages disparaissent.
Biño Sauitzvy a également invité d’autres artistes complices :
Lika Guillemot : Installation Essaimer
Lika Guillemot réalise un arbre en tissu et en crochet, quasiment à échelle, avec des branches et des racines. Un projecteur lui donne une couleur rouge-orangé. Elle invite plusieurs performeur·ses à intervenir autour de sa création, notamment Thomas Laroppe. Celui-ci, en chandelle, le pied accroché à l’une des branches, déclame un texte puis coupe le fil et quitte la scène.
Antony Hickling : Performance Queer la Muette.
Avec Gaetan Vettier et Armando Grant. Musique live : Loki Starfish.
Devant un écran qui montre une vidéo assez abstraite, deux hommes nus se chamaillent, ils se fuient et se poursuivent l’un l’autre. Un violoncelle joue un thème mélodique. La vidéo s’assombrit et l’éclairage s’éteint, on ne voit plus les deux hommes que grâce à leurs ombres. Par moment, ils déclament tous les deux ce qui semble être un texte de théâtre. Ils jouent avec une cuvette d’eau et du savon. Lorsque l’un d’entre eux en extrait un pistolet et le pointe contre sa tête la lumière autour d’eux s’éteint dans une tension dramatique. Un halo se forme autour du violoncelliste et d’un chanteur qui se met à chanter.
Julie Mondor : Performance Oracle suspendu.
Oracle suspendu est une performance qui mêle corps, violoncelle et improvisation électroacoustique. Cette performance se décline en deux temps. Tout d’abord, Julie Mondor se trouve derrière une table de mixage. Elle mélange plusieurs échantillons de sons préenregistrés tout en modifiant sa propre voix.
Dans la seconde partie de sa performance, l’artiste est vêtue d’une longue robe noire, et sa tête est recouverte de ce même tissu noir. Elle entre dans l’espace scénique en traînant sur le sol un violoncelle noir. Elle s’allonge sur un matelas de sol et dévoile ses jambes en remontant les pans de sa robe. Elle s’empare alors du violoncelle et le tient en équilibre par les pieds, tout en montant ses jambes à la verticale. Dans une position de contorsionniste, elle passe ses jambes derrière sa tête, avant de décoller ses mains du sol, en tenant toujours le violoncelle par les pieds.
Elle se relève au son de voix chuchotées que l’on ne parvient pas à comprendre. Elle s’assoit et s’empare d’un archet au bout duquel est fixée une plume. Elle dévoile son visage, maquillée comme un clown, et joue des notes éparses au violoncelle, en s’arrêtant fréquemment.
Claire Doyon : projection du film Les Allées Sombres.
Raphaëlle Doyon met en scène les étudiant.e.s du département de théâtre de Paris 8 – Vincennes/Saint Denis dans la performance Nos Aïeux.
Christophe Boyer et Cinco da luz : Musique. Groupe de chant spontané Cinco da Luz.
Avec Claire Bustarret, Julien Dub, Flore Hejnosz, et Ariane Noirot. Direction de Christophe Boyer.
Julia Bernat, Stella Rabello, Helena Bittencourt et Goos Meeuwsen :
Performance musique-théâtre Entre.
Manuel Blanc : dédicace du livre Le Corps électrique et lecture par l’auteur.
Éditions de l’Observatoire.
Magali Gaudou & José Salazar : Projection du film Yellow Goldfish.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 06/10/2018
- Nombre d’œuvres dans le fonds 23
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Magali Gaudou3
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Armando Grant1
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Lika Guillemot5
-
Antony Hickling1
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Thomas Laroppe13
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Julie Mondor2
-
Gaetan Vettier1