- Dates de représentation 21/10/2016 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Nadia Vadori-Gauthier
- Artistes invité·e·s Jeanne Alechinsky, Margaux Amoros, Isabelle Chemin, David Di Paolo, Damien Dos Santos, Véronique Dréau, Stéphanie Dufour, Christophe Gaussent, Gaël Giraud, Lucas Hérault, Arthur Navellou
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
Machiner c’est vivre, c’est danser l’indicible, et c’est sans doute aussi défaire-théâtre, essayer de « trouer » les images et de les défaire en les faisant. Ainsi plongés dans des états de transe et de perception modifiée, les 12 performeurs de Réel Machine apparaissent dans leurs disparitions permanentes. Ils tentent de vivre et de danser le vide vibratoire. Dans les interstices entre les images des corps, du monde et de la pensée, ils convoquent les puissances oscillatoires de leurs parts d’incertitude. Ils « machinent » le plateau à travers un dispositif chorégraphique qui leur permet de se connecter à un champ vibratoire qui est matière-énergie.
À travers ce dispositif, le Corps collectif expérimente, s’aventure, machine à la façon Deleuze-Guattari. Il compose avec un inconscient assignifiant, qui bourgeonne, pulse ou flambe et qui dans son mouvement produit un champ d’expériences partageables avec tous.
Nadia Vadori-Gauthier est chorégraphe pour le Corps Collectif. Elle compose et dirige des partitions au sein desquelles les danseurs prennent part à la composition chorégraphique instantanée.
Les danseur·ses de Corps collectifs débutent la performance au sol, au milieu des spectateur·rices, placé.e.s tout autour de la salle. Il·elles se mettent peu à peu debout et évoluent dans l’espace comme s’il·elles étaient dans une forme d’état de transe ; leurs mouvements sont hachés, leurs membres tremblent et il·elles avancent très lentement. Un thème de piano accompagne cette partition chorégraphique et collective, auquel s’ajoute une voix off discourant sur le corps. Les danseur·ses, deux par deux, traversent l’espace en dansant. Une musique électronique remplace le piano et les danseur·ses se placent en lignes parallèles qui avancent l’une vers l’autre. Les performeur·ses dansent librement pour finalement se regrouper une seconde fois sur un air de piano vif. Les danseur·ses agissent et bougent librement, de façon indépendante. Sur un air de violon il·elles se dispersent à présent dans dans l’espace. Le silence se fait, il est suivi d’une musique vibratoire pendant lequel les danseur·ses se roulent par terre. Les performeur·ses sont désormais à moitié nu·es et entament une valse viennoise en couple. Puis il·elles se déshabillent entièrement et avancent en ligne en faisant une série de bruits divers à l’aide de leur corps. La performance s’achève lorsque les danseur·ses reprennent doucement leur position de départ.
Nadia Vadori-Gauthier réalise la Minute de danse #647.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 11
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Jeanne Alechinsky6
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Margaux Amoros6
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Isabelle Chemin5
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David Di Paolo5
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Damien Dos Santos7
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Véronique Dréau3
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Stéphanie Dufour5
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Christophe Gaussent5
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Gaël Giraud6
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Lucas Hérault6
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Arthur Navellou3