- Dates de représentation 15/10/2011 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Mélanie Martinez Llense
- Artistes invité·e·s Clarisse Tranchard
- Participants La fanfare des Fines Polettes, Francine Martinez Llense, Jean-Pierre Martinez Llense, Mathieu Montanier
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
-
Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
“Ce qui m’intéresse avec le rituel de la fête, c’est de travailler sur ce moment où la structure sociale est transgressée par l’exaltation des sens, et de voir à quel geste de création cette « insurrection » donne lieu. A travers le rituel de la fête, je désire donc travailler sur cette analogie entre élan vital et élan « insurrectionnel ».
Je souhaite que le public expérimente les sensations éprouvées dans une fête, qui passent autant par l’exaltation de la vie que par le plaisir de la destruction ; un mélange d’intensité et d’énergie, de joie et de cruauté, de rire et de transgression. Une conjuration de la mort dans son face à face. Un bouleversement des limites, d’inversion des valeurs. Un endroit politique où se joue le sentiment d’une communauté éphémère et utopique.
Le rituel de la fête mêle en soi différents médiums et de multiples actions qui ont lieu en simultané et interagissent ensemble: sons, odeurs, mouvements ; la pièce sera donc interdisciplinaire: musique (création sonore et présence d’une fanfare), entre théâtre et performance (les acteurs seront aussi des performeurs pouvant improviser des paroles et actions en interaction avec le public) et arts plastiques (en collaboration avec une plasticienne, nous concevons l’espace comme une installation interactive, avec plusieurs plans d’actions qui existent simultanément).”
- Mélanie Martinez Llense
Un immense manteau de fourrure est proposé à la trentaine de spectateurs. Ce groupe de participants l’enfile docilement, se prêtant volontiers à la mise en scène qui leur est proposée.
Après une ballade à l’extérieur, un emprisonnement temporaire et le partage d’un civet, ils détruiront ensemble au son d’une sirène entêtante le mur de carton taggé d’écritures rouges qui les encercle. Une scène de ménage burlesque et presque bouffonne s’ensuit.
La fête se développe soudain de façon inattendue : une fanfare arrive et pousse l’assemblée à finir la soirée dans la danse et le rire.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 15/10/2011
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 15/10/2011
- Nombre d’œuvres dans le fonds 10
-
Clarisse Tranchard1