Le premier acte de cette performance s’est réalisée dans le cadre des Salons de Frasq, un événement qui a comme ambition de créer une réflexion collective et informelle autour de la pratique de la performance, à travers les contributions de chacun, artistes et participant·es invité·es, mais aussi du public. Un évènement modéré par l’artiste Alberto Sorbelli.

Le corps de Sarah Venturi apparaît nu et intégralement enduit de peinture dorée, à la manière des statues vivantes que l’on peut voir postées près de certains lieux touristiques.
L’artiste-performeuse se tient sur un socle rectangulaire et enchaîne 79 postures de sculptures de l’histoire de l’art, chacune tenue sur une durée comprise entre 2 et 4 minutes. Elle descend parfois du socle pour mimer certaines postures.
L’enchaînement n’est pas improvisé mais scrupuleusement construit et réfléchi en amont de la performance, ce qui aboutit à la création d’un récit et à l’écriture d’une histoire personnelle de la sculpture, libérée des classifications conventionnelles de l’histoire de l’art.
Parmi les sculptures mimées se trouvent l’Écorché de Jean-Antoine Houdon, le David de Michel-Ange, L’Implorante de Camille Claudel ou encore La Petite Danseuse de Quatorze Ans d’Edgar Degas.