« … Permission refusée. Votre demande ne peut aboutir. Pas même une fois. Refusée. Passons outre. Buvons compagnons. Ne lésinons pas sur nos efforts en sacrifices humains. Courage petit poulain. Go on. Right on. Right on. Tout ce bon chocolat t’appartient. Aucune astuce cachée. Aucun vice de forme. Pas d’entourloupe au bout des doigts, ni de fraude sous les coussins de soie. Tout est pour toi. Tu peux y aller les yeux fermés. Pas de quoi s’alarmer. Jamais tel programme ne me fichier. Adossé, désossé, aucun dossier n’est verrouillé au fond… des cryptes, l’émoi d’un réseau qui ne passe pas. »

• David Noir

Sur une étrange installation au-dessus de laquelle sont installés divers objets suspendus (des vêtements, des paniers, un poupon), David Noir complètement grimé chante. Il changera plusieurs fois de costume au cours de la soirée.
Parallèlement, Christophe Imbs compose divers sons désordonnés à l’aide d’un piano et d’un ordinateur, ils sont alternativement mélodiques ou complètement disloqués. Au fond de la salle, derrière deux espaces délimités par des rideaux noirs, le public peut découvrir plusieurs vidéos de David Noir à fortes connotations sexuelles, teintées d’absurdité.
Lorsque les spectateur·rices entrent dans la salle, il·elles font partie intégrante de l’installation et David Noir descend régulièrement discuter avec eux·elles.

Cette performance s’imbrique dans le même espace que la performance Parallel line, de Sébastien Gschwind, une installation d’arts plastiques de taille XXL, qu’il construit simultanément.