Accrochées, suspendues, étendues, les peintures géantes de Bernard Bousquet renvoient signes, traits et figures, se dilatent… voir, toucher, ouïr…

Le plasticien Bernard Bousquet a suspendu aux murs de la salle d’immenses toiles, ne laissant quasiment aucun espace vide. Des couleurs vives se mêlent aux dégradés de noir et blanc, dans des motifs abstraits et denses ; un croisement entre le tag et le vitrail.
Lorsque les spectateur·rice·s entrent dans l’espace, l’artiste est en train de dérouler ses œuvres sur le sol en les poussant avec le pied. Pendant toute la durée de la performance, il change la disposition des toiles étendues au sol, en retourne certaines, laissant apparaître de l’autre coté, une nouvelle proposition picturale.
Le guitariste Jean-François Pauvros, debout près d’un échafaudage, accompagne les déplacements du peintre. Sa musique faite de longs coups d’archet, de sons puissants, suit ou s’éloigne volontairement des actions du plasticien. Il souffle parfois dans un long tube en carton. Sa taille et les sons qui en sortent rappellent ceux d’un didgeridoo.