Bernard Bousquet propose une expérience du regard qui déjoue les codes habituels de l’exposition en utilisant des formats, des matériaux et des modalités d’accrochage inattendus.
Faite d’immenses rouleaux de tissus qu’il déploie du sol au plafond comme autant de mondes peuplés de formes et couleurs, son installation réunit chaos, traits, points, formes, cultivant ainsi volontairement une indétermination picturale qui va parfois jusqu’à l’évanescence. Rien dans son installation plastique multidimensionnelle n’y est objectivement reconnaissable alors que tout y semble familier. C’est le seul regard du spectateur qui la rend intelligible.
En invitant danseur.se.s et musicien..ne.s à investir son installation, le plasticien leur lance un défi : Le rythme est-il dans la peinture ou est-il créé par le regard ?

La salle du Générateur est investie par les peintures de Bernard Bousquet qu’il a réalisées sur de larges rouleaux de tissus. Installées partout dans la salle, elles recouvrent les murs, découpent l’espace, trainent sur le sol, sont suspendues du plafond et sont même intégrées à des vêtements, notamment des jupes et de grands manteaux. Les danseur·ses sont invité·es à enfiler les vêtements et à danser avec au gré de la musique improvisée par les deux DJs invité·es (Irène Bousquet DjReïne et Julien Haguenauer H.B.T.).

Nadia Vadori-Gauthier, Lucas Hérault et Damien Dos Santos (tous membres du Corps collectif) proposent deux séquences chorégraphiées et improvisées en dialogue avec la scénographie, les créations textiles et les autres acteurs de l’événement.
Nadia Vadori-Gauthier réalise la Minute de Danse #2069.