- Dates de représentation 10/10/2020 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes David Noir
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
« L’amour n’est pas la faiblesse. L’amour n’est pas la peur de perdre. L’amour n’est pas ramper pour se faire pardonner. Je m’adresse aux bizarres et aux particuliers. Aux singuliers comme aux pluriels. Pour qui le problème, toujours le même, en est un plus encore aujourd‘hui qu’hier. Toi qui veux montrer patte blanche. Qui voudrait te faire un peu plus clair, un plus foncé. Qui rêve d’épousailles au paradis de la norme. L’animal étrange que tu es collabore. Ton gain d’espace est de surface. Quelques mètres carrés alloués à ta révolte. L’occupant en toi, sait parfaitement compter. Tes combats diplomates font la nourriture de l’ogre. Ainsi rien ne va changer bébé.
Comme le léger virus, moi je contamine un peu la culture et toi, derrière ton masque joli, crois-moi, t’es toi, c’est sûr. »
- David Noir
Au centre de l’espace scénique jonché de sacs en papier kraft des magasins “Houra”, un pupitre est disposé. David Noir porte comme masque un slip blanc. Il s’installe debout derrière le pupitre et commence une conférence sur les pratiques du port des différents sous-vêtements masculins (slips, boxer, kangourous). Il accompagne son discours de graphiques dessinés en direct et projetés sur le mur face aux spectateur·rices.
Puis, il retire le slip, se maquille et revêt une cape et un chapeau haut-de-forme. Le public assiste en direct à sa transformation en un nouveau personnage, alors que le performeur change peu à peu de voix. Baigné dans une lumière rouge, il déclame un texte décousu sur un ton cynique, tout en frappant régulièrement et rageusement les sacs en papier avec sa canne. Une image représentant un liquide rouge dans un récipient est projetée sur le mur. Le performeur interrompt son discours pour coller au fond d’une bassine un autocollant où est écrit « Tu me bassines », avant de reprendre. Puis, il lit un poème sur le « vilain petit connard », parodiant le conte pour enfants Le Vilain Petit Canard.
David Noir termine sa performance en chantant une chanson, alors qu’un personnage animé en 3D, nu, est projeté sur le mur et danse.
- Crédits réalisateur·rice Le Générateur
- Crédits monteur·euse Thibault Paris
- Date de captation 10/10/2020
- Nombre d’œuvres dans le fonds 31