- Dates de représentation 08/10/2022 (Le Générateur)
- Source Le Générateur
- Artistes Sonia Codhant
- Musique François Marnier
- Évènement(s) cadre(s) Festival [ frasq ], rencontre de la performance
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Contexte
Œuvre présentée dans le cadre du festival [ frasq ], rencontre de la performance, organisé par Le Générateur chaque mois d’octobre depuis 2009.
De notre naissance à la mort de celle qui nous met au monde, la relation qui se tisse entre mère et enfant peut prendre bien des formes et des couleurs.
Tour à tour elle peut être claire, chatoyante, heurtée, multiple, parsemée d’incompréhensions, de silences ou de mystères de part et d’autre…
Parfois, une ligne semble se dessiner au coeur de l’immensité du monde à traverser. L’amour ?
L’âme erre tente d’évoquer ce chemin de la vie donnée à celle ôtée.
Sur deux rangées de sièges face à face, le public s’installe de chaque coté d’un chemin qui s’illuminera progressivement du fond à l’entrée de la salle.
Elle s’active au loin derrière le piano sur roulettes sur lequel François Marnier joue une mélodie presque répétitive. Le public assis, la performance commence.
La zone entre le piano et la porte du fond s’éclaire en rouge. François Marnier joue un morceau de leur composition et, au sol derrière le piano, elle suggère le coccyx d’une colonne vertébrale humaine avec des brindilles sur laquelle elle pose des bougies qu’elle allume au fur et à mesure. François pousse le piano, s’arrête et joue un autre air tandis qu’à l’aide de feuilles d’arbres séchées et de bougies, elle symbolise le sacrum dans la continuité du dispositif précédent, sous une douche lumineuse orange. S’ensuivent 4 nouvelles zones sur le même principe, représentant les lombaires, les dorsales (en 2 fois) et les cervicales, figurées à l’aide de noix, de galets, de marrons, de duvet d’oiseaux, sous des lumières jaune, verte, bleue puis violet, soutenues par 4 autres morceaux du duo. L’ensemble est entrecoupé d’extraits littéraires d’Aki Shimazaki dits au micro.
Le dernier texte prononcé, les deux performers s’esquivent via la porte par laquelle est entré le public. Dans la salle le noir se fait laissant les spectateurs face aux 33 petites lumières.
- Nombre d’œuvres dans le fonds 18